Durant quarante années, le CIJV a contribué par son activité éditoriale à une meilleure diffusion et une compréhension approfondie de l’œuvre de Jules Verne comme de son contexte historique.

Les premières publications réalisées avec de petits moyens ont tracé la première piste d’une expérience qui n’a fait que s’accroître de 1971 à ce jour. Le Bulletin JV, le premier périodique, fut initié par Cécile Compère. Les moyens donnés à la Revue Jules Verne ont ensuite permis d’explorer un champ éditorial plus important jusqu’à proposer aujourd’hui plus de 80 illustrations par numéro désormais. Les Catalogues publiés par le Centre ou par les partenaires des expositions auxquelles le CIJV a participé marquent aussi une époque éditoriale laissant des ouvrages de qualité édités en quadrichromie.

le CIJV s’est aussi attaché à publier quelques textes et discours fameux de Jules Verne.

L’aventure n’est pas finie et les pistes éditoriales sont nombreuses.

La Revue Jules Verne

Créée par le Centre international Jules Verne en 1996, la revue propose aujourd’hui un catalogue important et diversifié, constitué selon un rythme semestriel.

L’exploration contemporaine de l’œuvre, plus d’un siècle après la mort de son auteur, manifeste une belle vitalité dont la revue témoigne sans exclusive. Elle associe les approches universitaire, critique, historique, artistique et passionnelle.

Revue culturelle et critique, elle ouvre aussi ses pages au monde actuel et accueille le curieux, l’enthousiaste ou l’amateur éclairé. Si ce rassemblement de lecteurs s’opère pour traverser les territoires de la science et des techniques comme des arts et des lettres, c’est que la revue le conçoit comme un supplément aux voyages si extraordinaires de Verne, en retraçant un nouveau voyage, le plus infini de tous puisque toujours reconductible.

La Revue Jules Verne présente trois époques que relatent d’ailleurs les premières de couverture :

  • Une période très intense de fondation et de création
  • Une période de coédition associant aux travaux écrits, l’action culturelle et l’action muséale de la Maison de Jules Verne à Amiens et du Musée Jules Verne comme de la Bibliothèque à Nantes.
  • Une troisième période commençant en décembre 2011 et ouvrant l’univers de la revue au contexte culturel de Jules Verne et au jeu des possibles formé par les imaginaires actuels.

Cette durée et cette remise en jeu régulière de sa ligne éditoriale témoignent d’une vivacité qui font de la parution un mouvement de pensée dynamique, sensible et toujours prêt à relancer le débat.

Comité de rédaction

Il  se réunit autant que nécessaire à Amiens pour mener à bien ses travaux de programmation de la revue mais aussi pour orienter sa ligne éditoriale, la faire évoluer et la placer au contact de la réalité contemporaine.

Le Comité de Rédaction prépare aussi les Rencontres Internationales Jules Verne, qu’il pilote et publie. Cette manifestation biennale regroupe les chercheurs, les acteurs culturels et les amateurs de l’œuvre autour d’un thème. L’ancrage de ce thème dans la réalité contemporaine est une priorité pour aborder la vivacité des questions posées. Le Comité y veille. Pour la première fois en 2015 à partir du 11 mars, les Rencontres internationales se dérouleront mensuellement et tout au long de l’année au sein du 70 rue des jacobins.

Le Comité est actuellement animé par Alexandre Tarrieu, Marc Sayous et Claude Lepagnez. Nous examinons les candidatures de ceux qui souhaitent participer à ce comité.

Contributeurs au comité de rédaction de la Revue Jules Verne depuis 1996 :

Geoffroy Asselin, Jacques Béal, Philippe Blondeau, Olivier Bondois, Christian Chelebourg, Cécile Compère, Alain-Pierre Daguin, Pia Daix, Volker Dehs, Jean-Paul Dekiss, Olivier Dumas, Céline Giton, Piero Gondolo della Riva, Cécile Hautière, Fanny Jolivier, Claude Lepagnez, Agnès Marcetteau-Paul, Jean-Jacques Nasoni, Jean Neveu, Jean-Yves Paumier, Samuel Sadaune, Olivier Sauzereau, Marc Sayous, Laurence Sudret, Alexandre Tarrieu, Claude Tillier.

Ligne éditoriale

Depuis son numéro 33|34, La Revue Jules Verne a renouvelé sa ligne graphique sous la direction éditoriale et artistique de Marc Sayous. Elle propose désormais un travail graphique associant aux textes collectés et publiés par Alexandre Tarrieu, son directeur de publication, une mise en image réfléchie, ciselée et porteuse de sens.

Cette ligne graphique recherche l’expression de la modernité, si active dans l’imaginaire des Voyages Extraordinaires. Les splendides gravures des éditions originales ne sont pas pour autant abandonnées mais il s’agit de se méfier de l’effet de puissance un peu suranné de celles-ci. Agrandies en pleine page et en haute définition, elles se situent à côté d’illustrations plus actuelles et d’images spécialement créées pour la revue.

L’approche est complétée par la couverture, désormais radicalement différente. La figure tutélaire de Jules Verne (pour ne pas dire hagiographique) a laissé place à l’imaginaire suscité par l’œuvre et son influence internationale.

Chaque numéro présente entre 60 et 90 images. Il est calibré sur 128 pages pour un numéro simple et 264 pages pour un numéro double. La titraille est clarifiée et les articles suivent une organisation typographique plus douce et agréable à lire.

Chaque numéro présente un dossier thématique complété par une partie qui s’intitule « Mais encore » présentant les rubriques suivantes : Un artiste à l’œuvre présente l’artiste qui a réalisé la couverture ; Tiré à part propose un grand article que la comité de rédaction tient à mettre en valeur ; Cabinet de curiosités offre un regard rapproché sur un objet de collection ; Les Chroniques verniennes proposent les points de vue d’Alexandre Tarrieu et de Claude Lepagnez ; Zone critique est l’espace consacré à la critique bibliographique.

Ces rubriques évoluent régulièrement et le Comité de rédaction se tient bien sûr à l’écoute des propositions inventives des auteurs.

Les Entretiens inédits

Au-delà de l’analyse critique de l’œuvre, la Revue Jules Verne propose régulièrement une confrontation : celle d’un auteur contemporain qui s’expose à l’influence de Jules Verne. C’est l’occasion de mesurer la portée actuelle de Verne mais aussi de pressentir ses faiblesses, ses failles et limites. Le temps est alors le vecteur d’un autre voyage extraordinaire au centre d’une littérature vive.

A ce jour, Julien Gracq, Michel Serres, Régis Debray, Michel Butor, Péter Esterházy se sont prêtés au jeu de l’entretien.